La vielle-à-roue

Ma nièce est revenue de la France avec 2 cartes mémoires pleines de photos et de vidéos. Je lui ai offert d'agencer tout ça sur DVD avec mon programme Roxio. Ca fait maintenant 4 mois que je travaille là dessus, enfin...pas tout le temps, mais disons que j'ai bien hâte de le terminer. Ce sera son cadeau des fêtes.

Elle a séjourné chez un ami, dans la campagne de Bourgogne, et j'ai trouvé dans ses mémoires un vidéo surprenant montrant un type qui joue d'un instrument bizarre. Sa musique est un folklore entraînant et le son me semblait venir d'une autre époque.

- Qu'est ce que c'est?
- Je crois que c'est une vielle. C'est un ami de Mic et il en joue surtout à l'occasion des fêtes.


Vive l'internet.....................

J'y trouve cet instrument, je dois dire, assez impressionnant dans sa conception mécanique. Ouvrage d'un luthier, la vielle-à-roue a beaucoup évolué et aujourd'hui, elle comprend plus de 200 pièces.

Elle est apparût au moyen age, vers le IXème après l'invention de la manievelle et les premières représentations que l'on a retrouvé de cet instrument, soit l'organistrum, sont du 12 éme siècle. Il était surtout utilisé dans les églises et dans les abbayes, pour accompagner les chants thympanons et il se jouait à deux.
Au 13éme siècle apparaissent un ancêtre séculaire de la vielle-à-roue, les chiffonies ou symphonies. D'un forme à peu près carrée, la roue se trouvait sous le couvercle du boîtier. A cette époque, les troubadours s'en servent pour accompagner leurs chansons à travers l'Europe, aussi bien sur les places des villages que dans les châteaux.

Au 15ème ciècle, apparaîtra la vielle renaissance. Instrument de cour pour qui Bâton, Vivaldi et Léopold Mozart, le père de Wolfgang Amadeus, ont composé plusieurs mélodies. Et la vielle-à-roue fut détrônée par le piano-forte. La révolution française va provoquer un changement profond des usages et elle sera adoptée par les paysans et deviendra un instrument de campagne.

Dans les années 1970, le mouvement « folk » se l’approprie et les groupes dits « folkloriques » se constituent. Aujourd’hui, l’instrument continue à évoluer : on affine toujours et encore la qualité de la vielle-à-roue et les luthiers sont en quête d’un son pur et précis.

Cet instrument a un son que l’on compare souvent, à la cornemuse. Le musicien actionne une manivelle de sa main droite, ce qui fait tourner une roue qui frotte sur une corde "Bourdon" de façon ininterrompue, et ce son continu se fait entendre jusqu’à ce que la mélodie s’arrête.

De la main gauche, le musicien appuie sur les touches semblable à celle d'un piano, pour jouer la mélodie. Ce clavier est situé sur la table d'harmonie, la pièce de l'instrument qui fait résonner le son. Il est relié à des sauteraux qui viennent en contact avec les cordes lorsqu'on appuie sur les touches.

En plus des cordes, qui donnent la mélodie, s'ajoute la percussion ! Et oui, la vielle-à-roue contient aussi sont propre batteur ! La manivelle ne tourne pas également, alors en tournant celle-ci, le musicien donne un coup sec et un battement se fait entendre.


Sur ce petit clip de Youtube, vous entendrez Arnaud Lachambre jouer un air folkorique "le Branle des Chevaulx " sur une superbe vielle Renaissance du luthier Chris Allen (luthier, U.K.).




«Actuellement en plein essor, la vielle ne doit pas ou plus être enfermée. Elle a besoin de se confronter aux musiques d'aujourd'hui et de participer à de multiples expériences. Il faut en finir avec les souffrances de cet "instrument du diable, lyre des mendiants, instrument folklorique etc..." afin que la vielle à roue soit un instrument de musique tout simplement.»
Valentin Clastrier dans un extrait de l'Avant-propos du livre «La vielle / réglage et entretien» AMTA

Sources:
Xavier Aimé, joueur de vielle

ENGLISH VERSION OF THIS POST: The Hurdy gurdy ( wheel fiddle )

G E L I M A G O

Sur quelques billets passés, je vous ai présenté quelques-unes de mes photos. Je n'ai pas vraiment aimé l'effet que ça donne sur un fond blanc, je trouvais que les photos paraissaient ternes. J'ai visité quelques blogs de photos pour me rendre compte que la plupart des bloggers montrent une photo par billet. Après réflexion, Je ne voulais pas faire de même sur "Le Blog de Gelisa" de peur de noyer mes textes dans une multitude d'images.

C'est comme ça qu'est né mon blog d'image G E L I M A G O.
J'aime prendre des photos et immortaliser le moment présent et vous y trouverez ces moments pris au piège dans ma boîte à image. J'ai beaucoup de photos à montrer, des images de ma ville, Montréal, et aussi de mon environnement et quelques souvenirs qui me sont chers.

Mais je continue de vous faire la jasette ici et je vous reviendrai tantôt, avec d'autres chroniques et un gros MERCI à tous pour vos commentaires et votre participation.

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Je vous donne rendez-vous sur GELIMAGO


Pour choisir les escaliers

Nous croyons que la meilleure façon de changer le comportement des gens pour des habitudes saines est de rendre la chose amusante. Nous l'appelons "The fun theory". http://www.thefuntheory.com/

LES BILLES ROUGES

Gelisa.com Tout le monde laisse un héritage, mais ce ne sont pas tous les legs qui en valent la peine. Voici une très belle histoire racontées par un ancien résident d'Idaho et qui démontre la valeur d'une vie bien vécue :


J'étais à l'épicerie du coin en train d'acheter des pommes de terre nouvelles. J'ai remarqué un petit garçon, d'ossature délicate, pauvrement vêtu mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraichement cueillies.J'avais déjà payé pour mes pommes de terre mais je me suis arrêter aux fèves vertes. J'adore la soupe aux fèves et aux patates. Choisissant des fèves, je ne pu m'empêcher d'entendre la conversation entre Monsieur Miller (le propriétaire du magasin) et le pauvre garçon qui était à côté de moi.
"Allo Barry, comment vas-tu aujourd'hui?"
"Allo M. Miller, Ça va bien merci, j'étais juste en train d'admirer vos fèves. Elles ont l'air vraiment très bonnes."
"Elles sont bonnes Barry. Comment va ta mère?"
"Bien. Elle n'arrête pas de prendre du mieux."
"Bien. Puis-je faire quelque chose pour toi?"
"Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves." "Voudrais tu en rapporter à la maison?" demanda M. Miller.
"Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer."
"Et bien, que pourrais-tu me donner en échange de quelques fèves?"
"Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici."
"C'est une vraie? Laisse moi la voir." dit M. Miller
"Voici, elle est de qualité."
"Oui, je peux voir ça. Hmmmm, la seule chose c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif. En as-tu une rouge comme ça chez toi?"
"Pas rouge vif, mais presque..."
Tu sais quoi, ramènes ce sac de fèves avec toi à la maison et quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge" lui dit M. Miller.
"Bien sûr M. Miller. Merci."
Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m'aider... Avec un sourire, elle a dit "Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires. Jim adore marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autres. Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvois chez eux avec un sac d'une autre marchandise en échange d'une bille verte ou une orange, lorsqu'ils reviendront au magasin."J'ai quitté le magasin avec un sourire au coeur, impressionné par cet homme. Peu de temps après je suis déménagé au Colorado, mais je n'avais jamais oublié l'histoire de cet homme, les garçons et leurs marchandages de billes.
Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes. Récemment j'ai eu l'occasion de visiter de vieux amis dans ce quartier de l'Idaho et pendant que j'y étais, ce M. Miller est décédé.
Il y avait les funérailles ce soir là et je sachant que mes amis désiraient s'y rendre, je les ai accompagné. À notre arrivée au salon, nous étions dans une ligne pour rencontrer les personnes éprouvées et leurs offrir nos sympathies.
Devant nous dans la ligne il y avait trois jeunes hommes. L'un d'eux était en uniforme d'armée et les deux autres hommes étaient bien coiffé, en habits noirs et chemises blanches... tous paraissant vraiment bien. Ils s'approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et souriante à côté du cercueil de son mari. Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l'embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s'approcha du cercueil.
Ses yeux bleus clairs rougis les suivèrent et, un par un, chacun des jeunes hommes s'arrêta brièvement et metta leur main tout au dessus de la main pâle et froide dans le cercueil. Chacun d'eux sortit maladroitement du salon, en essuyant leurs yeux.
C'était notre tour de rencontrer Mme Miller. Je lui ai dit qui j'étais et lui rappela l'histoire d'il y avait longtemps et ce qu'elle m'avait raconté concernant les marchandages de billes. Avec ses yeux brillants, elle prit ma main et me conduit au cercueil.
"Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de quitter étaient les garçons dont je vous parlais. Ils viennent tout juste de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim les "marchandait". Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d'idée concernant la couleur ou la grosseur de la bille... ils sont venus payer leur dette."
"Nous n'avons jamais eu l'occasion de faire fortune dans ce monde" me confia t'elle "Mais présentement, Jim se serait considéré comme l'homme le plus riche de l'Idaho."Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé. En-dessous de sa main se trouvaient trois billes d'un rouge éclatant.

Conclusion: On ne se souviendra pas de nous par nos paroles, mais par nos bonnes actions... La vie ne se mesure pas par le nombre de respiration que nous prenons, mais par les moments qui font que l'on retiennent notre respiration...
Aujourd'hui je vous souhaite une journée remplie de ces petits bonheurs - Du café frais que vous n'avez pas préparé vous-même... Un coup de téléphone d'un vieil ami... Des feux verts sur votre chemin pour vous rendre au travail... La ligne la plus rapide à l'épicerie... Une bonne chanson à la radio... Vos clés retrouvées à la même place que vous les aviez laissées.



ENGLISH VERSION OF THIS POST: The Red Marbles

LE GOUT DU BONHEUR - Adélaïde



Avril 1942. Où seront-ils tous quand cette guerre prendra fin ? Comment seront-ils passés au travers, à quel prix ? Où seront les enfants de Gabrielle et d’Edward : Adélaïde, la sauvage attachante, Fabien, Béatrice, Rose et Guillaume ? Où seront Florent, Nic, Kitty et Theodore ? Que restera-t-il de ce monde à jamais bouleversé ? Qui aura gagné ou perdu ? Hitler semble si fort et les combats si vains.


La fureur qui parcourt le deuxième volet de la trilogie Le Goût du bonheur n’est pas seulement celle des nations qui se lancent l’une contre l’autre, c’est aussi celle du désir. Et Marie Laberge sait comme personne trouver les mots pour décrire ce désir, impérieux, complexe, contradictoire. Avec une audace et une lucidité qui n’appartiennent qu’à elle, elle nous fait pénétrer dans ces abîmes qui s’ouvrent au cœur des personnages.


Elle sait parler de la joie de renverser les obstacles pour créer un espace de liberté, du courage de forcer le monde et les circonstances à se plier à notre désir de beauté. De la vie qui renaît avec une force décuplée après la guerre, la vie avec ses passions, ses deuils, ses paradoxes.

Présentation de l'éditeur: “… au lieu de se rassembler pour célébrer les quarante et un ans de Gabrielle, c’est pour ses funérailles que les invités remplissent l’église…” Ainsi commence Adélaïde, deuxième tome de la trilogie Le goût du bonheur.


La mort accidentelle de Gabrielle, âme de la tribu, bouleverse les Miller. Les étés immuables sur l'île québécoise d'Orléans sont à jamais perdus. La guerre et les réquisitions ont dispersé la plupart des hommes. Et le destin s'acharne sur Adélaïde, désormais épouse du brillant Nicholas McNally sans cesse menacé par la démence de sa propre sœur. Adélaïde, elle, reste droite malgré tous les déchirements qui l'assaillent. Si la jeune femme conserve le goût du bonheur en pleine tragédie, c'est à Florent qu'elle le doit, cet ami de toujours dont la tendresse défie les années. Pour combien de temps encore?

Mon opinion: Le premier livre, à peine fermé, j'ai attaqué ce deuxième volet de la trilogie. Cette Adélaide qui donne un coup de pied dans toute son éducation de bourgeoise, est 30 ans en avance sur son temps. Est-ce parce que les hommes sont parti se battre en Europe? Les femmes, esseulées, prennent leur places dans un monde économique chancelant. Elles se découvre capable de décider par elles-même et prennent goût à leur indépendance. La conscience tiraillée entre le bons sens et le regard inquisiteur de ses proches, Adélaide suit son destin et règne sur son petit monde qu'elle protège de toute ses forces. Ainsi Marie Laberge conduit adroitement son héroine à travers les différents préjugés de la sociétés concernant les filles mères, les fous, les dépravés.



Encore un foi, dans ce livre les personnages sont attachants, les événements surprenants qui nous accrochent du début à la fin, tellement que j'ai sauté au troisième livre, Florent, sans prendre de temps de m'arrêter.





Pour en connaître plus sur cette auteur, Marie Laberge : http://www.marielaberge.com/


Pour avoir plus d'infos:
Europe:
Amazon.fr
Québec/Canada : Amazon.ca
USA : Amazon.com

Je me suis fait vacciner

Ca y est, je me suis fait vacciner, et j'ai noté quelques effets secondaires.

  • Impatiences : J'ai du attendre 15 mins avant qu'on me laisse partir
  • Peur injustifiées: J'ai pas voulu rouler sur le grand boulevard au cas où je me trouverais mal.
  • Flatulences: Une vraie cochonne, c'est probablement pour ça qu'on l'appelle la grippe porcine. C'était vraiment désagréable et en plus ça sentait la mouffette.

  • Vais-je me transformer en...... ?




ON VERRA DANS QUELQUES JOURS SI JE SUIS ENCORE LÀ


TROUVÉ SUR GOOGLE PAR MON AMIE CLO
http://clo48.multiply.com/
La solution idéale pour contrer la H1N1